Artist	Song
I Muvrini & Grand Corps Malade	Una terranova
from Gioia (2010)
Grand Corps Malade & Dj Moh'h et Dj Fans t	La peau sur les mots
from Punch Line Street Beat Show (2009)
Néobled & Grand Corps Malade	Trop lourd pour un seul homme
from La vie après les maux (2006)

Comment:

Grand Corps Malade explore un territoire vierge où les repères sont avant tout ceux qu'il s'invente lui-même. Ses textes semblent devoir être écoutés plutôt que lus, car il s'agit là d'un style plus proche de la chanson déclamée que de la poésie sur papier. Il exerce sur ce qui l'entoure une vision et une analyse sans concession, à la fois pure et brutale. Il n'est pas à la recherche de l'image qui tue, du bon mot, ou de la déclaration qui choque. Il avance en poésie sans en courtiser les mécaniques. De temps à autre, il est l'auteur d'une expression fulgurante, qui reste en vous, comme « Y'a tellement de soleil qu'y a que le ciment qui fleurit pas », qu'il nous offre comme un poète dans « Je connaissais pas Paris le matin ».

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